PEETERS ET SCHUITEN OUVRENT LES PORTES DU POSSIBLE LE 21 novembre 2007 SALLE GOTHIQUE DE L'hôtel de ville à DOUAI pour les Vignes Léo

François Schuiten et Benoit Peeters nous font l'honneur de se déplacer à DOUAI, pour nous présenter leur magnifique conférence fiction "les portes du possible".
Avec la participation musicale de Bruno Letort
SALLE GOTHIQUE DE L'hôtel de ville de DOUAI
sous le Beffroi (classé au patrimoine mondial de l'humanité)

00oLES MILLE ET UNE BULLES o 00

00oLES MILLE ET UNE BULLES o 00

BULLE JULES VERNE. N'est pas Jules Verne qui veut ! Benoît Peeters et François Schuiten se proposent de faire des variations sur le thème des Voyages extraordinaires de Jules Verne. Bernard Letort mêle ses voix à un récit dessiné, projeté sur l'écran, les bulles sont en voix- off. Tous trois se livrent aux citations, auto- citations, avec humour et légèreté. Trois dimensions pour mieux permettre d'entrevoir la quatrième. Ici, l'eau et le feu vont permettre les BULLES aériennes et ces trois éléments, présentés à un spectateur sous le charme, le ramèneront au quatrième élément, à la terre. N'est pas Jules Verne qui veut ! C'est vrai ! Surtout si l'on s'appelle Benoît Peeters et François Schuiten ! XIX°, XX°, XXI°... Le premier voyagea dans le XXe, il avait foi en la science, en l'ingénieur, même si Nemo était un peu fou. Les seconds sont plus conteurs que romanciers, ils se méfient davantage des Progrès de la Science et s'ils voyagent dans le XXIe siècle, ils ne peuvent oublier le siècle précédent. Ils sont tous deux plus proches du poète et néanmoins, un peu fous. Champagne, c'est fou ! Des bulles, des bulles, des bulles ! Ces voleurs de feu sont aussi et surtout des voleurs de temps : Passé, Futur, comme" retrouvés", en ce présent, réinventés, autrement dit : improvisations...

BULLES SCHUITEN -PEETERS. Sous les" ponts du possible", jetés çà et là dans les dessins projetés sur l'écran, coule L'EAU qui déserte le vieux continent, qui féconde les déserts africains. Le flux musical de Bernard Letort s'est fait Afrique -- après l'E/autrique -- et la femme- légende est apparue, la" Reine de l'eau", comme un pont d'où sourd la vie ! Et pour les nixes nicettes de Guillaume Apollinaire, pour ces nymphettes de légende,"very nice", ils ont greffé des algues dans leur chevelure... On aura compris que j'évoque ici l'éloquence du dessin des deux complices. Ici, c'est Tintin qui raconte et Nemo qui dessine . Toute la singularité d'un duo, son originalité. Revient à ma mémoire une petite-fille," l'enfant penchée". -- hauts plateaux de l'Aubrac, 03. 01. 0 0, Mary von Rathen,et ces mots ( je suis) « sur une sphère isolée des autres, la seule où je ne sois pas penchée (...) Chez moi.. Chez nous. ». LA PETITE-FILLE EST L'AVENIR DE LA FEMME. La revoici ce soir là .Privée des loups et des ours. Sans loup, quel conte pour le Petit Chaperon Rouge ? Et à défaut du Petit Chaperon Rouge, quelle histoire pour la Petite Princesse ? Voilà le défi à relever. Si, à la suite d'Hergé, me semble-t-il, on est du côté de la « moralité des fables » de La Fontaine, de la "ligne claire" en quelque sorte, avec Peeters et Schuiten on est côté conte, lignes penchées, côté Jules Verne.Un J.Verne qui,avec eux , se surprendrait à douter de plus en plus, en bon visionnaire .Les deux complices nous apprennent à regarder la planète Terre.

BULLE : la terre ronde comme une bulle. INVENTAIRE-TERRE.

« La jeunesse et des sports » : l'élastoball, le basket- mixte, le golf. Les maladies génétiques, Roxane et son cochon. Et une bulle. Les sectes, la religion, les classes poubelles, et une bulle. La voiture- cocon, les échasses, les dirigeables, les tortues nomades, et des bulles. Les paradis fiscaux, Dollar-City, les dômes : Lyon, Florence, les demi bulles, et puis la guerre 14-18, la grande, la der des der, la Shoah, celle qui a eu lieu, et la négativisée,révisionnistée, et aussi celle qui a toujours lieu… Il y a eu quelques oublis, quelques bulles dans les récits de Jules Verne et l' on pourrait constater vers 2030 -- 2040, qu'il y en aura d'autres dans cet inventaire, si l'on est encore là pour regarder la terre, qui sera dans tous ses états. La terre, une sphère, la nôtre, toute ronde, notre bulle.

BULLES PLURIELLES. Ce soir-là, les bulles c'était aussi, c'était surtout l'humour, l'humour noir de préférence, celui de Swift par exemple. Le Swift des Contes du tonneau. Un conte- cocktail : 1/3 de dessins, 1/3 de récit, 1/3 de musique et un bon tiers d'une boisson pleine de bulles, enfin quelques gouttes d'angoustora, d'humour noir si l'on préfère, pour que tout cela pétille. En un mot, une soirée-champagne. La musique sculpte des mots, développe, accompagne, le dessin raconte et les mots dessinent. Les critiques arrivent sur la pointe des échasses :" Humoristique"..." Pudique"..." Humanique"..." Phylactères, bulles-cocons, Dirigeables, Ascension, Filles de l'air, Bulles-Hic !

« Un homme à la mer ! ». Et revoilà la femme- reine, pont sous lequel sourd le liquide amniotique. « Un homme à la mère ! » Eve : la vie, eau vive, eau oxygénée... L’eau-bulle éclate …Bulles.

BULLES de CHAMPAGNE. L'homme de goût, à peine sorti des Beaux-Arts, aux Vignes de Léo, passe du vin au champagne , qui n'est pas un vin tranquille. Il rencontre trois vignerons et cherche leur mérite, qui est au fond du verre. Il les retrouve dans la salle de l'alliance du champagne et des mêts, en l'occurrence la Halle aux Draps de Douai. Gonzague Coussement a planté sa tente avec toute la brigade du "Turbotin". Aujourd'hui le temps s'est arrêté, il est en grève. C'est au présent qu'il convient de vivre. Carpe diem. Ne pas oublier le passé, se souvenir du futur... Prendre le temps de vivre. De loin mes petites-filles me font signe, leur laisser le temps de vivre. C'est, quelque part, le toast final porté par Benoît Peeters et François Schuiten. Ô bulles... Roulez, roulez, bulles", choses légères qui volent à tout propos". Passent les" voitures-roues" lovées dans leur pneu. Bondissez et rebondissez, éclatez ! Et oui, finalement les bulles, ça éclate ! Certes. L'important, c'est d'avoir des magiciens, ces diables d'hommes qui font sans cesse renaître des bulles ! N'est pas Benoît Peeters et François Schuiten qui veut !

Et voilà justement Éric Dugardin qui passait par là. « Alors cette dégustation ? ». « J’y retourne ». « Tu pourrais envoyer tes notes ? ». Les voici. Ce soir-là ,aux « Vignes de Léo », accueillies dans les salles de l'hôtel de ville de Douai, il y avait la poésie, de jolies femmes , du champagne et une

DÉGUSTATION,

menée par Éric Dugardin ,vice meilleur sommelier de France, qui va nous rendre au plaisir des BULLES.

CHAMPAGNE


La tête pleine de bulles, je m’apprêtais à regagner ma case, sortant de l’hôtel de ville , je croisais oM°om°o et Cr°acr°a,l’épidémie était visible et ils étaient plus embullés que quiconque. Je voulus féliciter Y°an°nic°k H°o°r°nez° ,le Grand Embulleteilleur de cette soirée :il avait disparu .Là-bas,au fond du couloir,de l’auguste dégustateur ,on ne percevait plus qu’une bulle toute rouge,le nez de M°om°o. Chose extraordinaire, il en sortit mille et une bulles, qui éclatèrent tour à tour, jusqu’à la toute dernière bulle oo

La tête pleine de bulles, je m’apprêtais à regagner ma case, sortant de l’hôtel de ville , je croisais oM°om°o et Cr°acr°a,l’épidémie était visible et ils étaient plus embullés que quiconque. Je voulus féliciter Y°an°nic°k H°o°r°nez° ,le Grand Embulleteilleur de cette soirée :il avait disparu .Là-bas,au fond du couloir,de l’auguste dégustateur ,on ne percevait plus qu’une bulle toute rouge,le nez de M°om°o. Chose extraordinaire, il en sortit mille et une bulles, qui éclatèrent tour à tour, jusqu’à la toute dernière bulle ooo
YVES

LE SOUPER

MAIS QUE VA T'ON MANGER LE 21 NOVEMBRE
DANS LA SALLE GOTHIQUE

Gonzague Coussement jeune chef talentueux
sélectionné pour assurer les repas du prochain forum de DAVOS le 24 janvier 2008
poussé aux portes du possible nous proposera un souper

Gonzague Coussement très démonstratif, "survolté" par une passion créative et obstiné par le soucis de faire passer toutes les émotions sensorielles. Madame Coussement équilibre en salle et communique avec savoir faire :
"Petit Salé dé-structuré" en amuse-bouche, Sushi en veste "alvéolé" d'ananas, Tartare d'Huîtres en habillage translucide de "schweppes", Foie-gras à l'anguille fumée en "gondole Douaisienne" d'une tuile de pain d'épice, Coquille St Jacque "capée" de sésame à l'émulsion d'orange et julienne de betterave frîte, Turbot sur huîle noire, chaud-froid moléculaire d'une sphère de litchi libératrice d'un foie gras (à l'opposé de l'oie gavée de fruits) etc. etc.
Cela pétille en bouche au delà du craquant ou croquant, ça fond dans les "consistances" sans disparaître en finale, ça "dé-structure" pour recomposer un goût unique et souvent oublié, bref ! Une cuisine qui nous transporte non-pas ailleurs à droite et à gauche de nos frontières régionales ou culturelles, mais de bas en haut dans l'espace gustatif-tactilo-renversant ou réversible avec en plus les souvenirs d'enfances qui ont construit nos plaisirs gourmands.
Gonzague Coussement est certainement notre saltimbanque surdoué de la gastronomie ! (coïncidence pour une ville de bateliers)
Eric Dugardin le 8 Novembre 2007



CHAIFING DIFH

TOUT AU CHAMPAGNE

4 CUISINIERS QUI CUISINENT EN DIRECT

REPARTIS EN 4 ATELIERS DU GOUT


Soupe figée à la thaïlandaise, caviar de martini

Foie gras, sphère de lichee

Tartare de saint Jacques iodé aux huitres, film de Schweppes

Sushi de thon fumé par nos soins dans une feuille de Norie

Gambas sauté au wok au potimarron

Crocodile au curry vert

Blanc de volaille au lait de coco et au curry jaune

Soupe de patate douce

Cubique de foie gras à l’anguille

Caviar de vodka sur un caviar d’aquitaine

Petit salé destructuré en mousse

émulsion de rattes du Touquet aux truffes

Velouté de châtaignes et copeaux de foie gras

Tartare de dorade et fenouil à la vanille

Betterave explosive, coulis de framboise

Craquant de chocolat et mousse Beleys

Brochettes de fruits

Brochette de fruits, saisi 3 fois par le froid au coulis de fruit

Fontaine à chocolat

7 sortes de Mignardises (Caroline, Tarte au citron, Opéra, éclair…)

3 sortes de mini-cornets de glace (basilic,cèleri,…)



LES VIGNERONS AUSSI NOUS PROPOSERONS DE NOMBREUSES SURPRISES

les Cités obscures vues par Erik Orsenna


les Cités obscures vues par Erik Orsenna Avouons-le, la perspective de la mort n'est pas délicieuse. Mais pire encore, peut-être, est cette assignation à résidence dans une seule vie, la nôtre. Pourquoi n'avons-nous pas le droit imprescriptible de sauter d'existence en existence et d'y prendre chaque fois le meilleur? C'est dire si je chéris ceux qui ouvrent, dans le soi-disant "réel", des portes sur d'autres mondes. Qui nous répètent que ce visible, autour de nous, n'est qu'une hypothèse. Que sous notre ville, d'autres villes nous attendent. De même que les romans d'amour nous apprennent que sous les vêtements palpitent des corps et que là commencent les enchaînements éblouissants des vertiges. Schuiten et Peeters sont les êtres les plus utiles qui soient, des moralistes de la plus haute race. Ils nous convient à l'exigence quotidienne de l'imagination, c'est-à-dire du désir de vivre, encore et encore. Ils nous ordonnent de vivre en poésie. Et leur message a l'efficacité des hypnotiseurs. À peine la première page ouverte, je pars. Ils m'entraînent, je me sens emporté comme par une musique tant leurs histoires et leurs images ont cette souplesse démoniaque des métamorphoses qui n'appartient qu'à la musique. C'est peu dire que je jalouse, infiniment, leur couple. Autre façon de confesser mon affection pour eux. Une affection pleine de gratitude. Erik Orsenna

communiqué de presse

DES BULLES AU PAYS DES BULLES
SCHUITEN ET PEETERS OUVRENT LES PORTES DU POSSIBLE
LE 21 NOVEMBRE 2007 DANS LA SALLE GOTHIQUE
DE L’HOTEL DE VILLE DE DOUAI


A l’initiative de l’association douaisienne Artistes en Nord et par amitié pour son président Yannick Hornez, les célèbres auteurs de bande dessinée François Schuiten et Benoît Peeters ont accepté de se déplacer pour présenter leur fameuse conférence-fiction musicale « Les Portes du Possible » avec la participation du compositeur Bruno Letort le 21 novembre 2007 dans la salle gothique de l’hôtel de ville de Douai.
Ils seront accompagnés des bulles de Champagne de trois vignerons d’exception « hors normes », Jérôme Prévost (La Closerie), Sophie et Pierre Larmandier (Larmandier-Bernier) et Bertrand Gautherot (Vouette et Sorbée), dans le cadre d’une dégustation proposée à la Halle aux draps par le club d’œnologie lillois Les vignes de Léo. Les vins seront commentés par Eric Dugardin, vice-meilleur sommelier de France.
En parallèle de la dégustation, une séance de signatures sera organisée sur place avec le soutien de la librairie Brunet.
Visite du Beffroi classé au patrimoine mondial de l’humanité, UNESCO.
La conférence sera suivie d’un souper-débat-rencontre avec les artistes et les vignerons, préparé par Gonzague Coussement, nouveau chef du restaurant Au turbotin, qui cuisinera aux portes du possible.

Gonzague Coussement jeune chef talentueux
sélectionné pour assurer les repas du prochain forum de DAVOS le 24 janvier 2008

***
Après la série d’albums Les Cités obscures mettant en scène « le futur du passé », François Schuiten et Benoît Peeters se sont lancés un nouveau défi : rêver l’avenir de notre monde, se risquer à une véritable prospective, dans la lignée de Jules Verne et de Robida.
La série Les Portes du Possible, publiée initialement en feuilleton dans Courrier International, est parue sous forme de livre aux éditions Casterman. Chaque page développe une anecdote, de manière à la fois ludique et informée. Nous ne cherchons pas à décrire l’avenir de manière plausible, moins encore à dire à quoi il devrait ressembler, expliquent les auteurs. Ce que nous voudrions, c’est intriguer, faire rêver, lancer des pistes de réflexion.
Dans Les Portes du Possible, Schuiten et Peeters évoquent quelques scénarios plus ou moins fantaisistes pour les prochaines décennies : des Rochers habités aux Ecoles du Tri, de la fracture Funèbre aux Pèlerins de l’Industrie, en passant par les Toitures Nomades, les Nouveaux Echassiers et les Voitures-Cocons…
Un regard mi-sérieux mi-amusé sur un futur peut-être pas si lointain.
Cette conférence musicale s’appuie sur ces images (et de nombreux inédits), en les organisant d’une manière tout à fait nouvelle, à la manière d’un conte. Le récit, partiellement improvisé autour des images projetées sur grand écran, est soutenu par les interventions musicales en direct du compositeur Bruno Letort.
***
Halle aux draps de l’hôtel de ville de Douai
18h00-20h15 : dégustation de Champagne, séance de signature, visite du beffroi.
Salle gothique de l’hôtel de ville de Douai
20h15-21h30 : conférence-fiction musicale « Les Portes du Possible »
21h30 : souper-débat-rencontre
***
La participation demandée est de 80 € pour la dégustation des champagnes, la conférence-spectacle et le souper.
Réservations au 06 20 96 66 35

BENOIT PEETERS



Benoît Peeters


Benoît Peeters est né à Paris le 28 août 1956. Après une licence de philosophie à la Sorbonne, il a préparé le diplôme de l'Ecole pratique des Hautes Etudes sous la direction de Roland Barthes.
Il publie son premier roman, Omnibus, en 1976 aux éditions de Minuit, et se consacre entièrement à l'écriture à partir de 1982, multipliant les travaux dans les domaines du scénario, de la critique, de l'édition et de la conception d’expositions.
Spécialiste d’Hergé, il a publié Le Monde d’Hergé, Les Bijoux ravis et tout récemment une biographie saluée par la critique: Hergé, fils de Tintin. Théoricien et critique, il a publié de nombreux essais sur la bande dessinée, le scénario et le storyboard, parmi lesquels Lire la bande dessinée (Flammarion, collection "Champs").
Une longue complicité avec François Schuiten lui a permis de construire avec lui le cycle des Cités obscures. Quatorze albums (alternant bandes dessinées et récits illustrés) sont parus à ce jour; ils ont obtenu de nombreux prix et ont été traduits dans une dizaine de langues.
Passionné par le récit sous toutes ses formes, et les rapports du texte et de l'image, Benoît Peeters collabore aussi avec d’autres dessinateurs (Alain Goffin, Anne Baltus, Frédéric Boilet), une photographe (Marie-Françoise Plissart), des musiciens (Didier Denis, Bruno Letort) et des cinéastes (Raoul Ruiz, Pierre Drouot).
Il a réalisé trois courts métrages, de nombreux documentaires et DVD vidéo ainsi qu’un long métrage, Le dernier plan.

FRANCOIS SCHUITEN



François Schuiten


François Schuiten est né à Bruxelles en 1956. Son père, son frère et sa soeur sont architectes, mais lui-même n'a pas fait d'études dans ce domaine. A l'atelier bande dessinée de l'Institut St-Luc, il rencontre Claude Renard avec qui il réalise deux albums "Aux médianes de Cymbiola" et "Le rail". Il collabore également aux trois volumes collectifs du 9ème rêve. Avec son frère Luc, il développe le cycle des "Terres creuses" (Les Humanoïdes Associés). Depuis 1981, il travaille avec Benoît Peeters à la série "Les cites obscures", publiant successivement "Les murailles de Samaris", "La fièvre d'Urbicande", "L'archiviste", "La Tour", "La route d'Armilia", "Le Musée A. Desombres", "Brusel", "L'enfant penchée" et "Le guide des cités".

Il a collaboré à la conception graphique de deux films: Gwendoline de Just Jaeckin et Taxandria de Raoul Servais, et est coauteur d'une série en animation de synthèse, Les Quarxs. Avec Benoît Peeters, il est le co-scénariste de deux documentaires-fiction : Le Dossier B et L'Affaire Desombres.

Il a réalisé de très nombreuses scénographies, dont la ville imaginaire (Cités-Ciné Montréal), Le Musée des Ombres (présenté successivement à Angoulême, Sierre, Bruxelles et à Paris) ainsi que le Pavillon du Grand-Duché de Luxembourg à l'Exposition Universelle de Séville. Il est également le responsable de deux stations de métro : "Porte de Hal" à Bruxelles, et "Arts et Métiers" à Paris. Il fut le concepteur du gigantesque Pavillon des Utopies (A planet of visions) qui a accueilli cinq millions de visiteurs à l’Exposition Universelle d’Hanovre en l'an 2000, ainsi que du pavillon belge à l'Exposition de Aïchi 2005. La plupart de ces travaux scénographiques sont évoqués dans le livre Voyages en utopie. Parallèlement, il a scénographié l’opéra de Rossini, La Cenerentola, présenté à La Monnaie à Bruxelles ainsi qu’à l’Opéra de Lyon. Avec Benoît Peeters, il s'est occupé à Bruxelles de la restauration et de l'aménagement scénographique de la Maison Autrique, premier édifice Art Nouveau du grand architecte Victor Horta.

François Schuiten a obtenu en janvier 2002 le grand Prix d’Angoulême pour l'ensemble de son oeuvre.

FRANCOIS SCHUITEN

BRUNO LETORT




Après une enfance itinérante, de Vichy à Paris via le Pakistan, Bruno Letort étudie la guitare et la composition. Son égale sensibilité pour les musiques populaires et savante, ne cessera d’aiguiller sa démarche artistique.
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard s’il commence sa carrière discographique dans le domaine de la fusion : ce guitariste chevronné, musicien et arrangeur de studio, publie au début des années 80 une série d’albums à la frontière du jazz et du rock – et, de Manu Katché à Noël Akchoté, en passant par Claude Barthélémy, André Ceccarelli ou Jean-Claude Petit, il ne cessera jusqu’à aujourd’hui de collaborer avec des musiciens issus de la scène jazz ou improvisée. Viendra ensuite le temps d’une musique plus « écrite » : ses partitions pour orchestre (Pièces pour les pays baltes, 1992 ; puis Le Continent obscur, commande de l’Orchestre Philharmonique de Radio France, 1988-99), ses nombreux quatuors à cordes (le disque Escales en 1992, la musique du spectacle L’Affaire Desombres en 2001) et même un premier « opéra interactif » (François Villon l’opéra, en 1994) témoignent d’une inspiration élargie. Fables électroniques (2001), est d’ailleurs un projet de home-studio mêlant grâce à l’ordinateur des sons électroniques ou concrets à ceux de l’orchestre symphonique. En 2004, Bruno Letort enregistre un nouvel opus discographique baptisé E(a)st, fruit de ses nombreux voyages dans les pays de l’Est .
La démarche de Bruno Letort a toujours visé à l’interdisciplinarité . En témoigne le nombre d’œuvres qu’il a composées pour des scènes variées. Très lié avec Benoît Peeters et François Schuiten (le tandem phare de la bande dessinée belge) il a réalisé avec ces derniers L’Affaire Désombres, spectacle multimédia, créé dans le cadre du Festival des 38ème Rugissants à Grenoble en 1999.

BRUNO LETORT

Utopie mécanique

BRUNO LETORT

Alaxis

Des bulles au pays des bulles

la conférence de François Schuiten et Benoit Peeters
sera précédée
d'une exceptionnelle dégustation des champagnes rares et recherchés
de trois jeunes vignerons élitistes.
DOMAINE LA CLOSERIE
DOMAINE LARMANDIER BERNIER
DOMAINE VOUETTE ET SORBEE
en présence des vignerons
et de Monsieur Eric Dugardin
-vice meilleur sommelier de France-

Grâce et avec la participation des vignes de Léo.
Mille mercis à Michel Cossart.

Champagne Vouette et Sorbée

La lune, le soleil, l'homme, la nature. Ce dessein crépi sur le mur de la cave de Bertrand Gautherot est à l'image de ce jeune viticulteur qui fait ses premiers pas en tant que vigneron.


C
omme un enfant, il apprend vite, et dès ses premiers millésimes il nous régale avec des arômes d'antan.


Champagne Larmandier-Bernier

Pierre Larmandier produit
un des plus fins et minéraux

des champagnes.
Dépourvus d'artifices
et représentatifs de leur terroir.

Champagne La Closerie Les Béguines



Champagne La Closerie Les Béguines

j' aime présenter ce vigneron par ces quelques paroles écrites sur les contre étiquettes de ses bouteilles:

Jérome Prévost travaille ses propres vignes avec les conseils, dans un esprit de compagnonnage, d'Anselme Selosse.
On retrouvera ainsi un fil rouge ...

LES PORTES DU POSSIBLE

Les portes du possible
Conférence-spectacle de F. Schuiten et B. Peeters

Schuiten & PeetersLa série "Les Portes du Possible" a été publiée en feuilleton dans Courrier International, ainsi que dans les journaux belges Le Soir et De Morgen, et est parue sous forme de livre aux éditions Casterman. Chaque page développe une anecdote, de manière à la fois ludique et informée. Nous ne cherchons pas à décrire l’avenir de manière plausible, moins encore à dire à quoi il devrait ressembler, expliquent les auteurs. Ce que nous voudrions, c’est intriguer, faire rêver, lancer des pistes de réflexion.
Dans "Les Portes du Possible", Schuiten et Peeters évoquent quelques scénarii plus ou moins fantaisistes pour les prochaines décennies : des Rochers habités aux Ecoles du Tri, de la Fracture Funèbre aux Pèlerins de l’Industrie, en passant par les Toitures Nomades, les Nouveaux Echassiers et les Voitures-Cocons…Un regard mi-sérieux mi-amusé sur un futur peut-être pas si lointain.

La conférence musicale que proposent François Schuiten et Benoît Peeters s’appuie sur ces images (et de nombreux inédits), en les organisant d’une manière tout à fait nouvelle, à la manière d’un conte. Le récit est partiellement improvisé, autour des images projetées sur grand écran et soutenu par les interventions musicales du compositeur Bruno Letort.